Le temps des listes est revenu, voici la mienne. Cette année, je dois à l'Allemagne et aux États-Unis mes plus belles rencontres : Kleist et Jahnn pour la première, Muir et Wallace pour les seconds, ces quatre-là m'auront fort occupé. J'ai souligné en bleu les plus marquantes de mes lectures, en jaune celles que c'est pas la peine. Les autres m'ont procuré des plaisirs variés, de modéré à très vif, je renonce à les distinguer, ça ferait trop sapin de Noël. Mes excuses les plus plates à tous les beaux ouvrages que je n'ai pas lus en novembre.
Janvier
Mark Twain, Aventures de
Huckleberry Finn
Sigmund Freud, L’inquiétante
étrangeté (relu)
Opal Whiteley, La rivière au bord de
l’eau
[McSweeney’s], Nouvelles
américaines, volume I
François Sureau, Le chemin des morts
Février
René Crevel, Les Inédits
Augustin Fernandez Mallo, Nocilla Dream
Thomas Bernhard, Goethe se mheurt
August von Platen, Journaux
Jean-Philippe Toussaint, Nue
Mars
Francis Ponge, Petite suite
vivaraise
Emmanuelle Pagano, Nouons-nous
Heinrich von Kleist, Récits
Heinrich von Kleist, Correspondance
Jean Echenoz, Caprice de la reine
David H. Lawrence, L’homme qui aimait les
îles
Éric Chevillard, L’Autofictif père et
fils
Diego Vecchio, Ours
August von Platen, Églogues et Idylles
August von Platen, Odes italiennes
Éric Chevillard, Le Désordre Azerty
Laird Hunt, New York n°2
Avril
Heinrich von Kleist, Petits écrits
Vladimir Nabokov, Chambre obscure
Antoine Brea, Roman dormant
Édouard Louis, En finir avec Eddy
Bellegueule
Stephen King, Écriture, mémoire
d’un métier
Heinrich von Kleist, Théâtre I
Yves Ravey, Enlèvement avec
rançon
Heinrich von Kleist, Théâtre II
John Muir, Quinze cents kilomètres à pied
à travers l’Amérique profonde
Patrick Modiano, L’Herbe des nuits
John Muir, Journal de voyage
dans l’Arctique
John Muir, Souvenirs d’enfance
et de jeunesse
John Muir, Un été dans la Sierra
Mai
Vladimir Nabokov, Lettres choisies
1940-1977
David Foster Wallace, Un truc soi-disant
super auquel on ne me reprendra pas
David Foster Wallace, C’est de l’eau
David Foster Wallace, Le Roi pâle
David Foster Wallace, La fonction du balai
Juin
Jean Echenoz, Au piano (relu)
Nathanael West, Un bon million !
David Foster Wallace, La fille aux cheveux
étranges
John Muir, Célébrations de la nature
Joachim Maas, Heinrich von Kleist
Juillet
Ferdinand Stočes,
Le ciel pour couverture, la terre pour oreiller
Hans Henny Jahnn, Le Navire de bois
Samuel Beckett, Lettres I
(1929-1940)
Hans Henny Jahnn, Les Cahiers de Gustav
Anias Horn, tome I
Hans Henny Jahnn, Les Cahiers de Gustav
Anias Horn, tome II
Walter Muschg, Entretiens avec Hans
Henny Jahnn
Août
Hans Henny Jahnn, Pasteur Ephraïm
Magnus
Hans Henny Jahnn, Ugrino et Ingrabanie
Hans Henny Jahnn, Médée
Friedrich Schiller, Criminel par infamie
Mika Biermann, Palais à volonté
Anonyme, Confessions d’un inverti-né
Jim Dodge, Not fade away
Friedrich Schiller, Le Visionnaire
Steve Tesich, Karoo
David Lodge, Un homme de
tempérament
Juan Filloy, Op Oloop
Septembre
Georges Walter, Enquête sur Edgar
Allan Poe, poète américain
Jack London, Le Vagabond des
étoiles
László Krasznahorkai, Au nord par une montagne, au sud par un lac, à
l'ouest par des chemins, à l'est par un cours d'eau
Guy Robert, Reconnus
Alexandre Vialatte, Jean
Paulhan,
Correspondance 1921-1968
Oscar Wilde, Le Portrait de Mr. W.
H.
Frederic Raphael, Deux ans avec Kubrick
(Eyes wide open)
Octobre
Truman Capote, Un plaisir trop bref (lettres)
Georg Büchner, Lenz, Caton
d’Untique, le Messager hessois, Correspondance
Gerard Manley Hopkins, Poèmes suivis de
proses
Décembre
Laurent de Wilde, Monk
Witold Gombrowicz, Souvenirs de Pologne
J'aurais peut-être mis "Reconnus" en jaune, je n'ai pas bien compris ce que Chevillard venait faire là. J'ai mal lu? Ah bon, si vous le dites....
RépondreSupprimerAh! Ce mois de juillet!
Je prends le bateau et je traverse l'Atlantique pour les autres bleus...
Juillet fut en effet assez orgasmique — d'ailleurs je n'ai quasiment pas quitté le lit pendant ce mois-là (les bouquins étaient trop gros pour les emporter à la plage).
SupprimerEspèce d'ogre !
RépondreSupprimer(espèce en voie de disparition)
Mais c'est que le banquet est sans fin.
SupprimerIl me semble qu'il y a un dégradé de bleu.
RépondreSupprimerLes bleus pourtant sont montés en grade.
SupprimerC'est fou, comment faites-vous? Vous zappez des pages (0_0)!
RépondreSupprimerJ'en ai lu deux de votre liste : Toussaint et Lawrence.
(J'ai agrandi votre photo : il y a un oiseau sur un "piquet";-). Je me demande à quoi servent ces "cylindres" sur les cheminées. Ne me dites pas que c'est pour évacuer la fumée. C'est vraiment spécial ces trucs.)
@ François : beaucoup aimé votre interview. Vrai plaisir (réf. à Rosset : le pathos et le rire. Oui oui oui). Comment ça vous n'avez pas de "fans" de votre blog! Tsss! Et moi alors. Non mais!
Zapper des pages ? Quelle horreur. J'aurais plutôt tendance, quand un livre me plaît, à lire jusqu'à l'achevé d'imprimer, jusqu'au code barre — mais je n'ai aucun mérite, je suis un psychopathe.
SupprimerEn revanche je suis nul en cheminologie.
Ces cheminées sont en fait une spécialité de Marseille si j'en crois cette photo :
Supprimerhttp://www.geo.fr/voyages/vos-voyages-de-reve/marseille-merveilles/rue-de-la-republique-immeuble
Je ne suis pas la seule à les trouver étranges :
http://www.geo.fr/voyages/vos-voyages-de-reve/marseille-merveilles/le-corbusier
Ce pourrait être des colonnes de Buren;-) sur les toits...
Les toits de Marseille sont très poétiques .