[sa maison natale à Salem, dans le Massachusetts] |
[Dimanche] 14 juillet 1850.
La cime des châtaigniers a l'air blanchâtre, car ils sont, je crois, en fleurs. La saison des framboises vient de se terminer. Les groseilles commencent à mûrir. Les fraises ont pratiquement disparu la semaine dernière.
Le langage — le langage humain — n'est, après tout, à peine guère mieux que le croassement et le caquètement des oiseaux ou d'autres bruits de la nature à l'état brut ; il est, quelquefois même, moins adéquat.
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Nathaniel Hawthorne, Carnets américains, p. 379
Oui, Nathaniel Hawthorne, un écrivain auquel je suis parvenue par rebondissements, comme ceux des galets à la surface de l'eau : V. Woolf, H. James, Hawthorne.... Un chemin à l'envers, quoi....
RépondreSupprimerJe ne sais plus si je suis venu à lui par Thoreau ou par Poe (autrement dit, par la lumière ou par l'ombre…)
SupprimerJ'aime beaucoup la floraison discrète du châtaignier. Elle donne du relief au feuillage.
RépondreSupprimer"Four precepts: To break off customs; to shake off spirits ill-disposed; to meditate on youth; to do nothing against one's genius."N.H. Have a splendid afternoon and thanks for the nice picture and the reading. Liliane Breuning
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