samedi 7 février 2015
Contrat de confiance
S’il y a une chose dont on peut se persuader en regardant leurs films et leurs séries, c’est que pour les Américains l’adultère est, à la lettre (écarlate évidemment), le plus grand crime dont un homme (au sens large) peut se rendre coupable. Massacrez des pandas, éventrez des vieillards, napalmez des orphelinats, on s’arrangera pour vous donner une seconde chance, mais ne trompez personne, n’y songez même pas sinon vous êtes foutus, autour de vous des grimaces d’horreur se peindront sur tous les visages, vous inspireriez moins de dégoût si vous étiez le fils caché de Freddy Krueger et d’Eva Braun — et le remords dans ce cas-là seulement vous poursuivra jusque dans la tombe. Ce sont là des mœurs bien étranges et bien tristes mais il faut intégrer le principe (or il semble que toute la planète y consent) pour prendre plaisir à leurs fictions, autrement grotesques et surtout, incompréhensibles.
Par une espèce de fatalité, un livreur d’électro-ménager sur deux est d’une beauté à couper le souffle. Qu’il est injuste de voir inopinément une bombe passer votre porte sans un regard pour le lit à deux pas, tout occupé qu’il est à ahaner derrière une machine à hublot. Deux heures après, pourtant, mes slips tournaient à grande vitesse.
Parlez-moi des montagnes : en un mois, j’aurai déplacé une virgule.
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"Qu’il est injuste de voir inopinément une bombe passer votre porte sans un regard pour le lit à deux pas, tout occupé qu’il est à ahaner derrière une machine à hublot."
RépondreSupprimerAllez hop, je le prends pour un compliment à mon adresse.