samedi 7 mars 2015
Moyen terme
Roxane, insulaire et têtue, prenait comme unique sujet de ses tableaux un alezan du voisinage. Elle refusait définitivement de se poser la question Que peindre ?, question centrale pour beaucoup de peintres d’un bout à l’autre du 20e siècle, qui, s’interrogeant sur leur pratique, regardaient par la fenêtre la beauté du dehors, puis regardaient dans la maison la beauté du dedans, et hésitaient : dehors, dedans, dehors, dedans, dehors, et finissaient parfois par peindre la fenêtre.
Emmanuelle Pireyre, Féerie générale (2012), p. 17
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J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerC'est formidable.
SupprimerMoi aussi
RépondreSupprimerEt soudain, je pense à Ilok...
RépondreSupprimerLe belge cheval de Gustav... précisons-le!
SupprimerMazette ! Nous pourrons bientôt fonder une société des lecteurs de Jahnn.
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