samedi 26 juin 2021

Statut coi

 



Depuis toujours, depuis l'enfance : une feuille, un stylo. La table est subsidiaire (fantôme romantique de Villiers écrivant, ses meubles au clou, affamé, à même le plancher). Le symptôme le plus sérieux de mon mysticisme demeure ce vœu de pauvreté, crânement renouvelé. Adieu caméras, palettes, instruments ; on est imbattable à ce jeu ; sans parler des poèmes composés par cœur, dans le dénuement des prisons. Curieux, cette invincible association de la liberté la plus grande et du cachot, de la paillasse, du bannissement. Mais il y a encore de l'éclat dans le revers de cette médaille. On gagne sur tous les tableaux. Ça se voit que je m'encourage ?



mardi 8 juin 2021

Preuves d'existence

 Ce blog a l'air mort, mais son propriétaire ne l'est pas. Par exemple, j'ai fait paraître un roman, le 8 avril dernier, toujours chez Marest : La Mort de Masao. (Son prédécesseur, Le Dormeur, est en lice pour le prix François Billetdoux, qui sera remis en septembre.) Quelques recensions en ligne : ici, ici, ici, ici, ou encore .

 


Le 27 mai, a paru également, aux éditions Vanloo, le nouveau numéro de la revue La mer gelée, dont le thème est "Froid". On peut y lire un texte de moi et sa traduction en allemand par Kai Stefan Fritsch. (Le samedi 26 juin prochain, je serai aux côtés de Noémi Lefevbre, Alban Lefranc et Arno Calleja pour une présentation de ce numéro au Cipm, à Marseille.)

 


Enfin, le 31 mai, l'éditeur espagnol Periférica a publié sa version, dans la traduction de Vanesa García Cazorla, de Dans la nuit du 4 au 15. Non seulement je suis vivant, mais en plusieurs langues. Je dois me rendre à l'évidence.