Ce soir-là (il y a tout juste une semaine), en me rendant pour la première fois au théâtre de La Gare Franche, à Saint-Antoine, au nord de Marseille, j'étais loin de me douter que j'y trouverais un vieux piano ayant appartenu à un élève d'Erik Satie... et j'aurais pu croire avoir rêvé si quelqu'un de l'endroit n'avait eu la bonne idée de me filmer alors que je tentais, après le spectacle, d'entrer en communication avec le maître d'Arcueil.
(Le spectacle, d'ailleurs, mérite qu'on en parle : c'était l'adaptation du très beau roman de Noémi Lefebvre, L'enfance politique, par Pierre Laneyrie et Marianne Houspie, que défendait seule en scène cette dernière, magnifiquement. Ce qu'on appelle une bonne soirée et une bien aimable ironie du sort.)
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